4è Congrès Travail social et psychanalyse

Programme détaillé et informations complémentaires à lire ici.

On attend des travailleurs sociaux, des enseignants, des soignants, des thérapeutes... des actes qui produisent des changements chez des sujets en souffrance, en perte de lien social... L’acte n’est ni l’action ni l’activité, encore moins l’activisme, même si tout y pousse dans le contexte néolibéral actuel, où le pragmatisme et le quantitatif tendent à remplacer tout processus d'action et d’évaluation. « On a sombré dans l’activisme », disait récemment une directrice. L'acte procède avant tout d'une rencontre humaine. C'est tout le sens d'une clinique qui donne au sujet toutes ses chances. Une clinique qui agit sous transfert et met souvent à mal le praticien social ou hospitalier. L'acte dans l’intervention sociale, qu’elle agisse dans le champ socio-éducatif, pédagogique ou thérapeutique, exige des professionnels, non seulement une compétence, un savoir-faire, mais aussi une certaine forme d'engagement qui relève d'une éthique, donc d’une représentation de l'humain et des processus d’humanisation. Il procède d’une invention, d’une création inédite, d’une trouvaille… C'est un travail difficile et peu visible qui ne se pratique pas sans un certain dérangement et un certain non-savoir. L’acte implique de savoir ne pas savoir. Les « travailleurs du social » à côtoyer à longueur de journées la souffrance, la folie, le désordre, l'injustice sont placés aux avant-postes du malaise social. Il leur faut prendre en compte à la fois la commande de réduction de la fracture sociale et les demandes singulières des sujets que l'institution sociale ou médicosociale leur confie. Cette pratique singulière s'oriente alors d’«une clinique du sujet», au cas par cas, un clinique inventive, sans cesse renouvelée. Cela passe par un « prendre acte » permanent de ce que les intervenants sociaux engagent dans leur relation aux usagers. L'acte ne saurait être pensé sans la triple dimension, déjà ouverte dans les trois précédents congrès : clinique, institutionnelle et politique.

Inscriptions et renseignements: Psychasoc, 11 Grand rue jean Moulin, 34000 Montpellier

Tél: 04 67 54 91 97

mail: secretariat2@psychasoc.com

Tarif: 340 € jusqu'au 15 septembre, ensuite: 380 €

Par Roland Gori, à lire dans Libération