Evaluation et gouvernance de la recherche - mardi 30 juin

Mardi 30 juin -18h/20h
Université Paris-Dauphine
Amphithéâtre Raymond Aron

(la table ronde sera suivie d'un cocktail)

 

Plus d'information ici.

 

Nicolas BERLAND,
Professeur, Université Paris-Dauphine


Yves GINGRAS,
Professeur au Département d'histoire de l'UQAM, chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie et directeur de l'Observatoire des sciences et techniques, auteur de "Les dérives de l'évaluation de la recherche" (2014)


Roland GORI,
Professeur de psychologie et de psychopathologie à l'Université d'Aix-Marseille, Psychanalyste, co-auteur de "La folie évaluation" (2011) et auteur de "La fabrique des imposteurs" (2013)

 

La recherche et sa gouvernance (organisation, régulation, financement, orientation, pilotage…) sont devenues des enjeux publics, objets de l’attention, au-delà de la communauté scientifique, des pouvoirs publics, des industriels, mais aussi des médias, des associations ou des citoyens.

 

L’évaluation, en ce qu’elle est un aspect majeur de la gouvernance, est dans ce contexte au cœur des interactions entre la communauté scientifique et le reste de la société. Présentée pour permettre de rendre des comptes et de piloter/encadrer les activités de recherche, l’évaluation n’est cependant pas neutre quant à la façon dont les chercheurs vont penser/pratiquer leur métier. 

 

C’est dans ce cadre que nous avons souhaité réaliser cette table ronde sur l’évaluation de la recherche, autour de trois aspects centraux : les évolutions récentes des processus de l’évaluation de la science et plus particulièrement de leur signification/pertinence en terme de gouvernance ; les impacts de ces évolutions sur les pratiques des chercheurs et sur l’éthique de la recherche ; la possibilité d’alternatives satisfaisant peut-être mieux les attentes des chercheurs mais aussi les demandes des instances politiques et du public.

 

Pour plus d'informations, contactez : florence.faucheur@fondation-dauphine.fr, +33 (0) 1 44 05 44 35.

Par Roland Gori, à lire dans Libération