Petition des étudiants en psychologie de Nîmes

Au Ministère, au rectorat et à l'université: Changement des maquettes d'enseignements pour 2015 en psychologie à UNÎMES

Pétition à lire et à signer ici

Pourquoi c'est important

Empêcher la réduction de 50% des heures en neurosciences et en neuropsychologie dans la filière de psychologie à l'université de Nîmes :

- Pour conserver l'égalité des chances de réussite en neurosciences et neuropsychologie pour tous les bacheliers
- Pour rendre accessible le savoir scientifique à tous les étudiants
- Pour éviter aux étudiants de payer des formations extérieures à l'université en neurosciences et neuropsychologie mais pas seulement... : pour préserver un enseignement qui a une utilité indéniable au plan social (maladie au sein des familles, robot d'assistance à l'handicap au travail, de l'éducation), clinique, développemental (de l'enfance à la personne âgée), de l'urbanisme (perception sensorielle), sans compter l'impact en psychologie cognitive (comment comprendre la mémorisation sans comprendre le fonctionnement cérébral?).
- Pour un enseignement de qualité dans les deux disciplines, favorisant l'entrée dans différents masters
- Pour avoir du temps tout au long de l'année afin de poser des questions en cours
- Pour valoriser la richesse d'une licence et faciliter le choix d'orientation professionnelle des étudiants
- Pour cultiver un savoir ample et global

«Même si l’on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et, pour ceux qui les écouteront, l’énonciation de la vérité. Et la vérité c’est que quelque chose va très mal dans ce système.»

La solution est de solliciter le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche afin qu'il nous aide dans notre démarche pour faire respecter ses propres demandes au sein des universités en terme d'égalité des chances, de niveau d'exigence et d'insertion professionnelle pour tous.

Des étudiants responsables de leur avenir et précautionneux de celui de leurs futurs collègues.


 

Par Roland Gori, à lire dans Libération