Psychologues : avenir de la profession. La clinique et l'hôpital

 La toute récente «loi de modernisation du système de santé» a suscité depuis un an de vifs et multiples débats, dont la psychologie est loin d’avoir été exempte. Comme en témoignent, parmi toutes les questions ressurgies à cette occasion, celles-ci: y a-t-il encore place pour «une» psychologie dans les politiques de santé? Et dans les pratiques hospitalières? Et, si tel est le cas, de quelle psychologie, et de quelle place, s’agit-il? D’une psychologie prenant véritablement en compte le sujet et sa singularité, c’est-à-dire soucieuse de ce que l’on appelle, précisément, clinique? Et d’une place reconnue socialement, d’une place d’«utilité publique»? Ou du strapontin volontiers réservé aux «sciences humaines», du «supplément d’âme» dont aiment souvent à se parer les dérives technologiques ordinaires?

Ces questions, peut-on remarquer, en recoupent d’autres posées, au vif de l’actualité, par la formation des psychologues: filière «en tension», flux et sélection des étudiants, niveaux de formations, adéquation de celles-ci et des attentes des milieux professionnels, intitulés des diplômes, usage des titres de psychologue et de psychothérapeute, spécificité de la psychopathologie clinique, etc.

Au carrefour de ces deux lignes de questions, un vide, certainement: entre praticiens de terrain et universitaires responsables des formations, bien peu de concertation, alors même que chacun intervient pourtant régulièrement dans le champ de l’autre. Et entre Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, d’un côté, et Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, de l’autre, encore moins d’échanges, peut-être, sur ce plan.

D’où l’idée de cette journée. De concertation. À l’Assemblée Nationale, où nous invite Denys Robillard. Pour que praticiens, universitaires et étudiants puissent échanger, s’écouter, et peut-être même s’entendre sur ces questions. Et proposer alors aux politiques quelques repères consensuels pour que le champ de la santé ne se coupe pas de celui de la psychologie et de la clinique, et que le social ne perde pas le sens de l’humain.

 

Le 1er mars 2016 à l’Assemblée Nationale.

 

Réservez cette date.

Les enseignants-chercheurs du SIUEERPP et les psychologues des organisations UNSA Santé et Sociaux, SNP, CFDT santé, UFMICT-CGT, inter collège IDF et autres y interviendront.

MODALITES ET INSCRIPTIONS:

Il est possible de réunir au plus 200 personnes.

En application du plan Vigipirate renforcé, la liste complète des participants doit être communiquée aux services de la sécurité de l'Assemblée Nationale.

Vous pouvez donc d'ores et déjà vous pré-inscrireen nous envoyant vos:

NOMS, PRENOMS, DATE et LIEU DE NAISSANCE

à l'adresse mail suivante:

colloque.psycho.ass.nat@gmail.com

avant le 20 février 2016.

Au-delà de cette date, plus aucune pré-inscription ne sera prise en compte.

Sachant que le nombre de place est limité, nous ne pouvons malheureusement vous garantir une inscription définitive.

Nous vous invitons donc à vous pré-inscrire le plus rapidement possible.

Vous recevrez ensuite un mail vous confirmant votre inscription.

SIUEERPP (Séminaire Inter-Universitaire Européen d'Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse)

Par Roland Gori, à lire dans Libération