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Le psychanalyste Roland Gori, le psychopédagogue Alain Sotto et le psychiatre Frédéric Fanget sont invités à l'émission "ça vous dérange ?" présentée par Thomas Chauvineau
sur France Inter pour discuter autour de la question : "Faut-il tuer l'esprit de compétition?".
Non décidément l’analyse psychologique des personnalités politiques n’est pas la bonne voie pour comprendre et changer notre monde ! Après les derniers rebondissements de l’affaire DSK on aurait pu s’attendre à plus de retenue. Que nenni, c’est Marianne cette fois qui récidive : en couchant toute la classe politique sur le divan !
L’Appel des appels continue sa route. Initié, en janvier 2009, il poursuit sa succession de réappropriations. Le 18 juin dernier, c’était à Brest. Du cœur des métiers, les enseignants, les psychiatres, les psychanalystes, les policiers, les juges, les éducateurs, les journalistes, etc., se sont réunis pour refuser la transformation de l’homme en une série de fonctionnalités, qui confine au meurtre ordinaire de soi et de l’autre. Votre serviteur y était.
A quelques jours de la discussion à l'assemblée nationale, en séance publique, du projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, il nous a paru nécessaire de revenir sur le contexte idéologique dans lequel, depuis quelques années, s'insère tout un ensemble de dispositifs réglementaires tendant à transformer le sujet de la démocratie en individu à risque dont il s'agit de contrôler les moindres écarts de conduite
Roland Gori et Fabrice Leroy écrivent dans Médiapart et l'Humanité
L'article L. 337 du code de la santé publique prévoit qu'au-delà des quinze premiers jours, une hospitalisation sans consentement peut être maintenue pour une durée maximale d'un mois, renouvelable, au vu d'un certificat médical circonstancié indiquant que les conditions de l'hospitalisation sont toujours réunies. Le conseil constitutionnel vient de déclarer cet article contraire à la constitution (Décision n° 2010-71 QPC du 26 novembre 2010).
Le conseil constitutionnel a en effet estimé qu'il y avait là une méconnaissance de l'article 66 de la constitution, selon lequel la liberté individuelle ne peut être tenue pour sauvegardée que si le juge intervient dans le plus court délai possible.
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