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Un ouvrage co-écrit par Michel Chauvuère, Dominique Depenne et Martine Trapon
Aux éditions ESF
Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom – diversement situées et engagées sur ce terrain – engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social.
Roland Gori est un homme qui s’interroge depuis longtemps sur notre façon de fonctionner, de faire société. Cette semaine, malheureusement, l’actualité tragique a mis à l’épreuve notre « vivre ensemble ». C'est l’occasion d’en parler avec celui qui a lancé en 2008 "l'appel des appels".
Dans son film SIGNER, Nurith Aviv s’aventure dans un champ peu connu, celui des langues des signes. Ces langues sont diverses, chacune a sa grammaire, sa syntaxe, complexe et riche.
Trois générations de protagonistes, sourds et entendants, mais aussi les chercheuses du Laboratoire de Recherche de Langue des Signes de l’université de Haïfa, s’expriment sur des langues qui ont émergé en Israël au siècle dernier, rejoignant les questions chères à Nurith Aviv de la langue maternelle, la traduction, la transmission.
Une invitation à élargir notre perception des langues humaines.
Roland Gori, à distance des techno-phobies réactionnaires, analyse les impensés subjectifs, sociaux et politiques des usages des nouvelles technologies numériques. Il montre que l’humain, aujourd’hui, en « mangeant » du numérique, son langage, sa grammaire où la forme et la syntaxe prévalent sur le sens, façonne sa subjectivité. L’ addiction à communiquer tend à récuser la place et la fonction de l’Autre. Hyper-connectés mais isolés, l’homme néolibéral se trouve ainsi exposé au risque d’un nouveau totalitarisme. Conférence organisée par l'Association des Droits de l'Homme de la Sorbonne (ADHS), le 28 février 2018.
Par Roland Gori, à lire dans Libération
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