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Comment «néopsychiatrie» et néolibéralisme provoquent-ils un «séisme de civilisation» ? Comment s’opposer aux nouvelles «servitudes volontaires» ? Le psychanalyste creuse son sillon critique de la dictature de la technique et de l’évaluation. Il signe un livre manifeste dont le titre résume le défi posé au sujet contemporain : Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?

Derrière les grilles

Instrument indispensable à toute gouvernance, forgé sur le modèle des pratiques des agences de notation financière, l’évaluation a étendu son empire à tous les domaines, tous les métiers, tous les instants, tout, vraiment tout, de la naissance à la mort. Et elle n’a cessé de prouver, de toutes les manières possibles, son inopérante bêtise et sa dangerosité. Pourtant, elle n’est jamais démentie : elle promet encore plus, si l’on évalue encore…

"Contre les nouvelles servitudes volontaires, Roland Gori signe un manifeste pour l’émancipation humaine", par Michel Guilloux, L'Humanité.

"Insoumission accomplie", par Eric Loret, Libération.

Faut Il renoncer

Ouvrage à paraître le 5/02/2014, aux éditions Les Liens qui Libèrent.

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La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus constitue, à l’instar des religions et des idéologies, un opium qui les prive de leur liberté.  En les berçant avec la vieille chanson de l’abondance et du bien-être, en les insérant toujours plus dans des réseaux de surveillance et de contrôle au motif de les protéger des risques et des dangers, le pouvoir démocratique contraint les citoyens à abandonner leurs libertés publiques au profit de l’automatisme  des procédures. Les nouvelles technologies installent et légitiment un système politique et culturel qui menace la démocratie et favorise l’impérialisme du marché.

Initiative pour la création d'un Conseil National de l'Enfance et d'une Instance Interministérielle à l'Enfance
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Par Roland Gori, à lire dans Libération