Nous, chercheurs et professeurs universitaires brésiliens, nous adressons à la communauté académique internationale pour dénoncer un grave processus de rupture de la légalité, actuellement en cours au Brésil.
Après une série de coups d'État et une dictature militaire violente, le pays a vécu jusqu’à aujourd’hui sa plus longue période de stabilité démocratique, sous l'égide de la Constitution de 1988, qui a mis en œuvre tout un ensemble de droits individuels et sociaux.

Les cliniciens ont-ils encore une place dans une société régie par la technique?

Dans le cadre de la journée du SIUEERPP à l'Assemblée Nationale

Le gouvernement s’apprête à introduire en France les « investissements à impact social », avec, pour fer de lance, la création de « Social Impact Bonds » (SIB)1 pour lesquels il ne reste plus qu’à trouver une appellation « à la française ». Depuis la remise du rapport d’Hugues Sibille2 au gouvernement en septembre 2014, le lobbying en faveur des SIB n’a jamais cessé.

Fred Tousch et Fabienne Quéméneur invitent le professeur Roland Gori et sa Folie évaluation. Une conférence tout à fait sérieuse mêlant hardiment savoir et convivialité. Une sorte d'université populaire joyeuse essaimée de dégustations et de happenings artistiques.

Qu’une société se défende et défende les siens me paraît requis et fondamental. Justifié et nécessaire. Mais qu’elle pense le faire en décidant que le mal intérieur doit être symboliquement exclu, est puéril et désastreux. Pour elle, avant tout. Par le mouvement qu’elle fait naître ainsi. Qui n’a pas de fin, et qui dessine ainsi, en définitive, sa propre perte.                

Par Roland Gori, à lire dans Libération