Une médecin, spécialiste en soins palliatifs, lance l’alerte sur la fin de vie de patients en Ehpad. Elle redoute que des raisons budgétaires conduisent à délaisser l’accompagnement des personnes en fin de vie. « Des administratifs viennent nous expliquer comment prendre en charge des gens sans moyen, sans matériel, sans personnel, sans lit. C’est abject. » 6500 personnes sont, au 15 avril, décédées en Ehpad alors qu’elles avaient contracté le virus.

Dans l’excellente tribune « Continuité pédagogique ou rupture d’égalité ? » mise à signature sur le café pédagogique le 23 mars dernier, on trouve d’abord une analyse fine des impréparations informatiques, pédagogiques, éthiques et humaines de cette continuité pédagogique. Elle en dénonce très justement les effets inégalitaires, les violences.

Nous faisons aujourd’hui, à grand frais, l’expérience de nos fragilités. Le monde dans lequel nous vivons, pour l’avoir conçu et y avoir placé nos enfants, bute sur un virus, révélateur de notre vulnérabilité de structure.

Chers amis et signataires de l’Appel des appels,

 

En ces temps de confinement, nous espérons que vous vous allez bien ainsi que votre entourage.

En attendant de nous retrouver à l’automne pour une grande manifestation, voici un courrier de Roland Gori, Président de l’Appel des appels, suivi d’un certain nombre d’informations.
Portez vous bien.


Fabrice Leroy

Secrétaire général de l’Appel des appels

 

Monsieur le Ministre, Depuis maintenant trois semaines, les personnels de l’Éducation nationale mettent toute leur énergie, leur créativité, et leur professionnalisme à maintenir et préserver les liens entre les familles et l’école, afin que les élèves puissent bénéficier d’une continuité dans leurs apprentissages.Certains enfants resteront profondément marqués par la traversée de cette période difficile

Par Roland Gori, à lire dans Libération