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Par Hubert Montagner.
A la fin de l’année 2010, le secrétaire d’Etat à la Justice, Monsieur Jean-Marie BOCKEL, a remis au Président de la République le rapport dont il était chargé sur la Prévention de la Délinquance des Jeunes. Dans ce document, un “serpent de mer” surgit de nouveau : la détection à l’âge de deux à trois ans, entre deux et quatre ans... plus généralement au cours des premières années, des enfants qui seraient prédisposés (prédéterminés ?) à devenir violents.
Incontestablement, Bercy demeure le bastion, pour ne pas dire : le « coffre fort » des finances de l’Etat. Cela n’a pas empêché Muriel Michelin, Présidente de l’UNCEVS (Union Nationale des Collectifs d'Employés de Vie Scolaire), accompagnée du responsable du « Collectif EVS 90 » et Référent UNCEVS pour le Territoire de Belfort, de s’y rendre, ce 2 février 2011.
Après les fouilles d’usage, un huissier, nous emmena chez Monsieur Jean-Philippe D’Issernio, conseiller technique du Ministre en charge des finances et des comptes de la nation, de la fonction publique, François Baroin.
Chez Erès.
Le mythe est vieux comme le monde et il a survécu
à toutes les révolutions éducatives, de Rousseau
au bon docteur Spock : toute enfance est à façonner.
Plus encore, à contraindre.
Sept ans après son premier rapport où il avait "inventé" l’idée fallacieuse du dépistage dès la crèche des bébés agités pour prévenir la délinquance, J.A. Benisti récidive dans un second rapport sur la prévention de la délinquance des jeunes
Par Roland Gori, à lire dans Libération
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